Les principaux modes actifs de déplacement sont la marche et le vélo. Sur un parcours de cinq kilomètres, le vélo est plus rapide que la voiture (15 km/h en ville en moyenne pour le cycliste, contre 14 km/h pour l’automobiliste). À privilégier donc…
À pied ou à vélo, la seule énergie consommée est celle de l’usager ! Pas un gramme de carburant dépensé et aucun polluant émis. Idéal aussi pour se maintenir en forme et en bonne santé (de nombreuses études montrent que la pratique du vélo permet de réduire significativement le risque de contracter des maladies telles que le diabète, l’hypertension, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires…). Aussi, en Europe, le déplacement moyen à vélo – un sur deux est inférieur à trois kilomètres – correspond à l’activité physique quotidienne recommandée.
Combattre les idées reçues
Contrairement aux idées reçues, l’exposition à la pollution à vélo est deux à trois fois plus faible qu’en voiture pour certains polluants (exemple d’exposition au monoxyde de carbone : 5,9 mg/m3 à vélo, contre 14,1 en voiture), compensant ainsi le fait que le taux d’inhalation des cyclistes (en raison de l’effort physique) est environ 2,5 fois plus élevé que celui des automobilistes.
Mobiliser pour la mobilité
Les collectivités et les employeurs se mobilisent pour répondre à la
demande et encourager ces nouveaux comportements. Selon le Groupement
des autorités responsables des transports (GART), le nombre des vélos
proposés en libre-service par les collectivités a explosé. Depuis 2009,
les employeurs prennent en charge la moitié des abonnements souscrits
par leurs salariés auprès des services publics de location de vélos
(type Vélib’) pour le trajet entre leur résidence habituelle et leur
lieu de travail. Par ailleurs, la rue a été aménagée pour faciliter la
circulation à vélo et assurer une plus grande sécurité aux cyclistes :
le décret du 30 juillet 2008, publié au Journal officiel du 1er
août, prévoyait notamment l’aménagement de doubles sens cyclables dans
les voies à sens unique des zones 30, mesure rendue obligatoire depuis
juillet 2010 pour les zones 30 déjà existantes.
Ce « code de la rue » intègre deux mesures en faveur des piétons et cyclistes :
- le respect du plus faible par le plus fort (le camion doit adapter sa vitesse à l’approche d’une voiture, la voiture à l’approche d’un vélo et le vélo à l’approche d’un piéton) ;
- la création de zones de rencontre qui renvoient à un nouvel usage de l’espace urbain destiné à favoriser la convivialité de certains lieux où le piéton est prioritaire.